Protection de l'enfance
En RDC, les enfants sont victimes de formes insidieuses de violence, d'exploitation et de maltraitance. Ces violences se produisent dans de nombreuses régions, notamment au Sud-Kivu et au Nord-Kivu. Elles se produisent là où elles devraient être le plus protégées : leur foyer, leur école et leur communauté. Les violences peuvent être physiques, émotionnelles ou sexuelles. Et bien souvent, les enfants souffrent aux mains de personnes en qui ils ont confiance. Les enfants en situation de crise humanitaire sont particulièrement vulnérables. Lors de conflits armés, de catastrophes naturelles et d'autres situations d'urgence, ils peuvent être contraints de fuir leur foyer, certains étant arrachés à leur famille et exposés à l'exploitation et aux maltraitances en cours de route. Ils risquent d'être blessés et tués. Ils peuvent être recrutés par des groupes armés. La menace de violences sexistes est particulièrement forte, en particulier pour les filles et les femmes. Les pratiques culturelles néfastes constituent un autre risque grave dans diverses régions du monde. Des centaines de milliers de filles ont été victimes de mariages d'enfants et de mutilations génitales féminines, alors que ces deux actes constituent des violations des droits humains internationalement reconnues. Quelles que soient les circonstances, chaque enfant a le droit d'être protégé contre la violence. KCCA oriente les enfants vers des services sociaux essentiels et des systèmes judiciaires équitables, dès la naissance. KCCA prend en charge les plus vulnérables, notamment les enfants déracinés par un conflit ou une catastrophe, les victimes du travail ou de la traite des enfants, ainsi que les personnes handicapées ou bénéficiant d'une protection de remplacement. Protéger les enfants signifie répondre à leurs besoins physiques et psychosociaux pour assurer leur avenir.
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Nutrition Infantile
Une bonne nutrition est essentielle à la survie et au développement de l'enfant. Pourtant, aujourd'hui, de nombreux enfants en RDC ne reçoivent pas les nutriments nécessaires à leur survie et à leur épanouissement. C'est particulièrement le cas des enfants les plus vulnérables : les plus jeunes, les vulnérables, les plus pauvres et ceux qui sont pris au piège des crises humanitaires. Au moins un enfant de moins de 5 ans sur trois souffre de malnutrition sous ses formes les plus visibles : dénutrition ou surpoids. Les enfants sous-alimentés peuvent souffrir de retard de croissance, d'émaciation, ou des deux. Ceux qui souffrent de retard de croissance sont trop petits pour leur âge et leur cerveau peut ne jamais atteindre sa pleine capacité cognitive. Cela entrave leur capacité à apprendre, à gagner leur vie à l'âge adulte et à participer activement à la vie de leur communauté. Les enfants souffrant d'émaciation sont dangereusement maigres pour leur taille. Leur système immunitaire est affaibli et leur risque de maladie et de décès est accru. Ces enfants ont besoin d'un traitement urgent pour survivre. Le surpoids, une autre forme de malnutrition, augmente le risque d'obésité et de certaines maladies. Il peut également entraîner des troubles comportementaux et émotionnels, tels que la stigmatisation, une faible estime de soi et la dépression. Une forme moins visible de malnutrition, la faim cachée, survient lorsqu'un enfant présente des carences en vitamines et autres micronutriments essentiels. Ces carences entraînent un retard de croissance, un affaiblissement du système immunitaire et un retard du développement cérébral. Aujourd'hui, de nombreuses régions du Congo sont confrontées à un triple fardeau de malnutrition : des problèmes concomitants de sous-nutrition (retard de croissance et émaciation), de surpoids et de faim cachée. Face à l'urbanisation, à la pauvreté, au changement climatique, aux urgences de santé publique et à d'autres facteurs qui entravent l'accès des familles à une alimentation saine, le besoin de services et de pratiques nutritionnelles essentielles ne cesse de croître.
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